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30- Le gouvernement de la moraline

Certains pères de famille, passéistes, rétrogrades, obtus ou déficients lorsqu’ils se sentent dépassés par les évènements, usent souvent à tort et à travers de séductions, de promesses, de mauvais mots, de colères ridicules,  d’humiliations, de rappels à l’ordre et de sanctions inopportunes et drastiques la plupart du temps inefficaces mais qui ont néanmoins l’avantage de conforter plus encore l’enfant dissident de la nécessité de fuir de toute urgence l’enfer familial.

La France n’est-elle pas en voie de devenir une de ces familles dysfonctionnelles à l’air irrespirable, dans lesquelles la majorité des enfants, encadrés par des parents irresponsables, incohérents ou incompétents, ne se sent pas reconnue, renforcée, récompensée de ses efforts continus d’obéissance de par l’accumulation de frustrations et de punitions injustes ?

Quand les crises économiques à répétition, doublées de la chute générale des valeurs spirituelles et humanistes en occident, colorent le devant des scènes économiques, sociales et politiques françaises, il ne reste plus aux marchands de rêves socialistes pour agir que de s’appuyer sur le ressort de la manipulation mentale en usant de  l’arme culpabilisante de la moraline pour tenter de diriger un pays à la dérive afin de maintenir l’illusion d’une vraie vision politique.

Mais qu’est-ce que la moraline ?

Ce néologisme inventé par le philosophe Friedrich Nietzsche désignait une certaine morale chrétienne, mal intégrée, dont la bourgeoisie bien-pensante du XIX ième se drapait pour mieux camoufler ses exactions, autoriser son pouvoir et lui permettre de continuer d’exploiter le peuple des travailleurs abêtis sans états d’âme au nom de Dieu.

Si on s’amuse à remplacer dans cette définition les termes « chrétienne Â» par « socialiste Â» et « Dieu Â» par « France Â», on peut reconnaître sans difficultés les prémices de l’usage abusif par l’actuelle gouvernance française socialiste d’une moraline n’ayant pour but que de fustiger quelques boucs émissaires et d’endormir pendant au moins cinq ans la masse de son peuple moutonnier afin de se maintenir au pouvoir. Malheureusement, par ce discours hautement schizophrénique, le socialisme pourra toujours s’en sortir en arguant, en cas d’échec de sa politique socio-économique, que son Å“uvre démocratique fut entravée par une foule de mauvais français qui ont sauvé leur peau en s’expatriant après avoir été suffisamment ponctionné des années durant sans contreparties.

Tous les sociologues s’entendent pour voir une corrélation nette entre le déclin général du christianisme et d’autres pratiques religieuses et la montée du socialisme en Europe. Le socialisme, avec ses « bonnes intentions Â»  se rapproche beaucoup d’une religion complètement déconnectée de la réalité. Au temps des grands pharaons, princes, monarques, dictateurs et tyrans, la religion était l’arme indispensable et absolue, peu coûteuse, qui permettait de museler leurs peuples, de les maintenir en esclavage, par la terreur et la culpabilité, en brandissant à la fois la colère divine et la promesse de jours meilleurs dans un au-delà paradisiaque.

L’expérience d’une telle hypnose collective prolongée, masquée par des vrais faux débats de sociétés, dont s’abreuvent les journalistes, risque au réveil  de nous faire mesurer l’ampleur des dégâts qui pourraient s’avérer au final irréversibles.

Arrêtons donc au plus vite, par tous les moyens et notamment par les médias, cette gouvernance  félonne dans son numéro ridicule d’un cinéma de pseudo concertation qui ne pense qu’à nous distraire des vraies priorités nationales, européennes et mondiales. Il serait plus utile dans la conjoncture actuelle nationale et internationale de réfléchir sur les modalités d’une nécessaire uniformisation des règlementions commerciales et fiscales mondiales afin que chaque pays puisse garder ses savoir-faire et ses hommes et femmes de qualité.

 

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